Le Master M2i primé en tant que meilleure formation des Hauts-de Seine

Le Master M2i primé en tant que meilleure formation des Hauts-de-Seine

Le Master de Management Interculturel et International (M2i) de l’Université de Nanterre a reçu le prix du meilleur établissement des Hauts-de-Seine. Trois anciennes étudiantes ont également obtenu le Grand Prix de l’International. Les prix ont été remis par Joselyne Studer-Laurens, présidente du Centre de Techniques Internationales, accompagnée de la députée des Hauts-de-Seine, Constance Le Grip

Fiona Rossette, Laurence Lucias, Carolina Castañeda, Océane Juste, Ludovic Bossé - Crédits photo: Carolina Castañeda

Le mardi 14 septembre 2021 à l’hôtel Renaissance (quartier d’affaires de la Défense), la cérémonie s’est déroulée en présence Madame Isabelle Bailly, présidente du Comité CCE du 92 et du sous-préfet des Hauts-de-Seine Yoann Blais. Une assemblée de 150 chefs d’entreprise et acteurs à l’international a assisté à l’événement.

Pour un peu de contexte, les conseillers du commerce extérieur (CCE) sont des chefs d’entreprises nommés par le ministère de l’économie, qui offrent bénévolement leurs expertises au service du développement international de la France. Annuellement, les CCE récompensent des lauréats au Grand Prix de l’International, et cette année, trois des quatre gagnants viennent de notre master. La cérémonie a été précédée par des conférences réunissant de prestigieux invités, parmi lesquels figuraient, entre autres, Nathalie Gerschtein, présidente l’Oréal CPD USA, Jean-Luc Proutat, économiste responsable OCDE, Françoise Zabem, directrice financière Moët Hennessy et Antonio Martichelli, directeur général France et Europe de l’Ouest à la Coface. 

Carolina Castañeda, Océane Juste - Crédits photo : Carolina Castañeda

Carolina Castaneda, Océane Juste et Adelya Nabiullina, membres de la promotion 2020/2021 du Master M2i, ont toutes les trois remporté le Grand Prix de l’International qui récompense les meilleurs rapports de stage et premières expériences professionnelles. La qualité de leurs écrits, de leurs prestations, ainsi que le contenu de leurs stages qui ont été étroitement liés à l’International, ont permis le rayonnement de notre Master.

Nous avons rencontré Océane Juste et Adelya Nabiullina pour obtenir leurs impressions et leurs généreux conseils sur la rédaction du rapport de stage. 

 

– Pourriez-vous nous décrire vos stages et rapports de stages en quelques lignes ?

 

Océane Juste : J’ai effectué mon stage chez PrestaShop, en qualité de Chargée de Communication Digitale Internationale. PrestaShop est une start-up française qui édite un logiciel Open Source* d’e-commerce. Mes missions principales consistent à gérer les 90 Ambassadeurs de marque (60 pays différents), de créer du contenu et d’être le médiateur du ‘Million Club’, nos e-commerçants qui génèrent plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires. Mon rapport de stage décrit l’entreprise dans sa globalité, les missions que j’ai effectuées et propose une analyse critique du stage (analyse de la pertinence de mes missions, les compétences mobilisées et acquises, analyse des enjeux linguistiques et interculturels…).

*Un logiciel Open Source est un logiciel informatique, dont le code source est librement accessible, modifiable et redistribuable. Ce type de logiciel est développé de manière collaborative par une communauté.

 

Adelya Nabiullina : J’ai effectué mon stage dans une agence internationale des médias en tant que International Account Manager. Mes missions principales consistaient à gérer des campagnes publicitaires internationales de la réception du brief jusqu’à leurs mises en place. Le côté international était très présent dans mon stage : j’ai eu la chance de travailler avec les différents marchés : russe, letton, britannique, suédois, danois, néerlandais, belge, djiboutien… Mon rapport de stage a donc aussi été très focalisé sur ce côté international car j’avais beaucoup de choses à dire là-dessus !

 

 

– Comment se sont passées vos nominations ? Comment vous êtes-vous préparées ? Comment avez-vous entendu parler du prix ?

 

Adelya Nabiullina: Madame Lucias et Madame Rossette nous ont parlé du prix en début d’année universitaire, mais je ne prenais pas cela très au sérieux car cela me semblait irréel et difficile à obtenir. Je n’y pensais même pas lors de la rédaction de mon rapport de stage. Lorsque mon rapport a été sélectionné, j’étais si surprise et surtout très honorée d’avoir remporté le Grand Prix.

 

Océane Juste : Moi j’en avais entendu parler dès l’année de M1 ! Puis quand j’ai présenté mon rapport de stage lors de ma soutenance devant Madame Rossette et M. Ludovic Bossé, parrain du Master M2i, ils ont proposé ma candidature. J’ai été convoquée en août pour passer un oral avec deux membres du CCE où j’ai présenté mes principales réalisations, ce que j’ai appris de mon stage, aussi bien personnellement que professionnellement. Quelques jours plus tard, j’ai appris que j’étais lauréate !

 


– Comment s’est déroulée la remise de prix ? Était-ce intimidant d’être en présence d’invités aussi prestigieux ?

 

Océane Juste :   Nous avons été invitées à l’Assemblée Générale du Comité CCE des Hauts-de-Seine à l’Hôtel Renaissance à la Défense pour recevoir nos prix (premier prix et prix du meilleur établissement). Puis nous avons assisté à des conférences sur la situation économique internationale. S’en est suivi un cocktail avec tous les invités qui ont tous été très bienveillants et accessibles. Ils nous ont félicités individuellement et ont pris le temps de nous donner des conseils pour réussir nos carrières. Ils étaient si gentils que je n’ai pas été intimidée !

 

Adelya Nabiullina : Malheureusement, je n’étais pas en France le jour de la remise des prix donc je n’ai pas pu venir à la cérémonie et récupérer mon prix personnellement. Néanmoins, j’ai préparé un petit mot remerciant le jury et ceux qui m’ont accompagné lors de mon parcours. Mais j’imagine que cela aurait en effet été assez intimidant d’être en présence d’invités aussi prestigieux.


 

– Aurais-tu des conseils pour les étudiants ? Sur le prix mais aussi sur la conception d’un rapport de stage ?

 

Océane Juste :   Un bon rapport de stage doit se lire d’une traite comme une histoire que l’on raconte. Et à mon sens, il faut vulgariser. Gardez à l’esprit que vous décrivez l’entreprise et vos missions à des personnes qui ne connaissent pas la culture de l’endroit où vous travaillez. Sans un effort de clarification, le correcteur peut vite perdre le fil de la lecture du rapport. Je vous conseille également de vous défaire d’un maximum d’anglicismes pour ne pas détériorer la qualité de vos écrits. Si cela n’est pas possible, proposez une définition de ces derniers en note de bas de page. Enfin, faites-vous relire par un proche impartial qui vous dira si un point n’est pas clair !

 

Adelya Nabiullina : Suivez bien les consignes données pour la rédaction du rapport et tenez-vous bien au plan. Pour ma part, je vous conseille de bien travailler la partie sur les enjeux linguistiques et interculturels du stage. Je pense que c’est cette partie-là qui permet au jury de votre soutenance de recommander les étudiants pour le prix.


 

– Aurais-tu des conseils pour transformer son stage en CDI ?

 

Océane Juste : Voici mes conseils :

1) Dès vos entretiens de stage, demandez aux RH si votre stage pourrait évoluer en CDI. Si la réponse est oui et que le stage correspond à vos attentes, alors donnez-vous à fond pour l’obtenir.

2) Soyez audacieux et prenez des initiatives ! Vous montrerez ainsi à votre tuteur que vous êtes motivé et que votre travail a une réelle valeur ajoutée pour l’entreprise.

3) Les relations interpersonnelles ! Prenez du temps pour échanger avec vos collègues afin d’intégrer la dynamique du groupe. N’attendez pas la fin de votre stage pour manifester votre envie de rester dans l’entreprise et devenez indispensables à l’équipe.

 

Adelya Nabiullina : Je pense pareillement qu’il est important de prendre le stage au sérieux et de se donner à 100%. Mon premier conseil est de jouer sur vos atouts et vos différences. Comme je suis russe et que nous étudions l’interculturalité dans le master, on m’a chargé du marché russe et des pays postsoviétiques. Mes responsabilités et ma valeur ajoutée m’ont permis de faire partie de l’équipe et non pas juste d’être vue comme une stagiaire qui ne reste que quelques mois.

Mon deuxième conseil est de ne pas hésiter à demander plus si vous sentez que vous n’avez pas assez de travail et peu de missions. Comme dit Océane, il faut vous intéresser au travail des collègues et à l’activité de l’entreprise !

Cet article a été rédigé par :                                     

Caroline Willemetz

Caroline Willemetz

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(M2 M2i 2021-2022)

Eva Claus

Eva Claus

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(M2 M2i 2021-2022)

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